Maigre quinzaine, alors qu'elle aurait pu être de bonne facture. Ceci est du à un NOTAM affiché depuis quinze jours à Octeville. Un NOTAM (traduction "NOtice To Air Men") est un message de la SIA pour prévenir d'un danger potentiel ou de modification en cours sur le terrain. Octeville a subit des travaux d'améliorations des éclairages. Mais ils ont bien choisi leur moment, avec la transat Jacques Vabres, c'est en général une semaine assez dynamique pour le terrain. Les visiteurs extérieurs ou certains sponsors sont susceptible de venir en avions. Seul Chalair, Tunisair et les hélicoptères avaient accès au terrain.
A droite et à gauche voici deux nouvelles paires de feux clignotants en entrée de taxiway.
Le Boeing 737 TS-IOM de la compagnie Tunisair.
Le Beech King air 200 G-MEGN
Le Piper PA-46 Malibu D-EVEC
Le Beech Bonanza N1108N
Le Cessna 172SP F-GAXZ "tien, y a un moustique rouge et jaune"
Le Socata TB-20 Trinidad F-GGNP de la DGAC.
La star incontestée de cette quinzaine est cet Eurocopter EC-225 N°2752 de la Marine nationale.
La Marine possède deux exemplaires de cette machine l'autre étant le N°2741.
Il sert à la transition depuis la fin des Super Frelon et en attendant l'arrivée des NH-90.
Faux départ pour la transat.
Ce dimanche le départ de la transat a été retardé à mercredi ou jeudi pour cause de mauvais temps à venir sur le trajet. Malgré tout, un prologue a eu lieu, ce qui a permis aux hélicos de parader.
Voici les forces en présences:
L'Aérospatiale AS-350 Ecureuil F-HELY
L'Aérospatiale AS-350 Ecureuil F-GEHV déjà venu.
L'Aérospatiale AS-350 Ecureuil F-GPDF.
L'Aérospatiale AS-350 Ecureuil F-GTRD.
L'Eurocopter EC-120 F-GYLB est un visiteur régulier du Havre.
Et Le Robinson R-44 F-GTUT.
Tout ce beau petit monde a décollé vers 12H45 pour filmer et photographier les bateaux.
Et voilà pour le moment, en attendant peut être leur retour ou d'autres machines pour le vrai départ.
Dans le ciel du Havre.
Le vendredi 21 octobre vers 21H - 21H30 beaucoup de Havrais ont aperçu une lueur filant à toute allure et ce disloquant en trois, allant d'ouest en est. Que ce soit au stade Deschaseaux ou pour mon compte personnel, la question était, c'est quoi ? Après quelques recherches sur internet, je n'ai pas trouvé de réponse définitive. Ce n'était pas le satellite ROSAT tombé le dimanche 23 vers 3H du matin. Une autre idée, plus plausible, serait les restes de la fusée Soyouz tiré depuis la Guyane une dizaine d'heures auparavant. Voir > ici
Le spatiale étant le prolongement de l'aviation on peut en parler un petit peu sur ce blog. Ce qui est le plus marrant dans l'histoire, c'est que malgré toute la technologie apporté dans le domaine spatiale, ce soit le lanceur de Spoutnik qui, 50 ans après, fasse encore la couverture de l'info. Voir la vidéo du premier tire de Soyouz depuis la Guyane ce 21 octobre.