Et oui, au terrain d'Octeville une page s'est tournée entre le 6 juin et le 22 juin. Le hangar qui abritait feu les ateliers Fouré-Lagadec ont été dé-construit.
Tout commence le 15 juin 1969, jours de l'inauguration de la "Station service aéronautique Fouré-Lagadec" en présence de personnalités et de représentants d'entreprises aéronautiques. Cette station était un équipement supplémentaire aux efforts entrepris par le port autonome et la CCI depuis les travaux de 1966, pour l'augmentation du trafic aéroportuaire. Cette station dirigée par Marc Bucaille a, au départ, ces installations dans le hangar en béton armé. Le 28 septembre 1973 la société déménage en face, dans ces nouvelles installations de 2200 M2. Les parties en dures abritent les bureaux et les laboratoires spécialisés dans l'instrumentation de bord. La même année la société devient distributeur régional des avions Piper. Grâce à cette atelier de mécanique de nombreux appareils venaient se poser au Havre. L'activité s'arrête fin des années 90. Le hangar a ensuite abrité divers appareils et certains matériels de l'aéroport avant d'être vidé et détruit.
La première version de la station service aéronautique Fouré-Lagadec, dans le hangar en béton, reconnaissable avec l'enseigne jaune.
Parking bien rempli devant les nouvelles installations.
L'atelier à la belle époque. "Ça ne manquait pas de travail".
Le laboratoire spécialisé dans les instruments de bords.
Lors de présentations de nouveaux modèles, des rassemblements de pilotes propriétaires d'avions Piper étaient organisés.
La plaque à l'entrée des bureaux. Disparut lors de la démolition, "dommage j'aurai dut demander à récupérer cette pièce de collection du terrain d'Octeville".
La façade de la partie occupée par les bureaux et les laboratoires aux instruments.
Le hangar en son ensemble.
Son voisin le hangar en béton.
L'intérieur devenu bien vide.
Le dernier locataire du hangar, ferraillé il y a quelques semaines.
Les barrières installées autour du hangar.
Première vision d'horreur, le monstre attaque le bâtiment.
Le hangar commence à bouger.
Une fois écroulé, le tri des métaux est effectué.
Fin des bureaux.
Tout est fini, depuis réapparaît le Mirage III.
Dans le même temps, le petit bâtiment devant l'aéro-club a également été détruit.
*Sources: Aviation Magasine, presse locale, les archives municipales.
Merci Alain pour le coup de main.