Oui avec le Fairey Swordfish, on commence fort l'année, même très fort. De savoir qu'un de ces torpilleurs de la seconde guerre mondiale est passé en France et d'autant plus au Havre a été une surprise lorsque Alain me l'a appris.
Il est le premier d'une série d'articles consacré aux warbirds de passage au Havre et il y en a eu pas mal. Le terme anglophonique de "warbirds" signifie "oiseau de guerre". Ça regroupe toute une catégorie d'appareils allant de la seconde guerre mondiale jusqu'à pratiquement les derniers chasseurs à piston comme le Skyraider que l'on a vu en 2012 > ici. Dans le monde de l'aviation, les warbirds sont un peu comme la Ferrari ou la Lamborghini pour l'automobile, ce sont des machines qui ne passe pas inaperçu et pour lesquelles on peut rester de longues minutes à les admirer. "Je me suis vu en Angleterre à rester une demi heure ou trois quart d'heure à regarder simplement un bombardier Lancaster faire des aller et retour derrière un tracteur (pour les besoins d'un documentaire) tellement c'est beau".
Le Fairey Swordfish LS326, ailes replié entre le hangar Freyssinet et feu le hangar Fouré Lagadec.
Revenons à notre Fairey Sworfish portant le serial LS326, celui ci appartient toujours au Royal Navy Historic Flight (RNHF) basé à Yeovilton GB.
Le Swordfish effectue son premier vol le 17 avril 1934. Ce grand biplan a une envergure de 13,87m, une longueur de 11,00m et a un poids maximal de 4,2 tonnes. Son moteur Bristol Pegasus de 700ch lui donne une vitesse maximale de 224 Km/h pour une autonomie de 880Km. Le fait de guerre marquant de cet avion, est sa participation au destin funeste du cuirassé Allemand Bismarck lors de la 2e guerre mondiale.
*Merci à Alain pour le prêt de sa photo.